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Apéritif testé et approuvé !

2 juillet 2019

Et si nous préparions un apéritif martiniquais ? 

D’abord les boissons… petits cocktails simple antillais

Prenez un verre, passez du sirop ou du citron en haut et trempez-le dans du sucre. Ensuite, du jus. Ici, on ne précise pas «  de fruit ». Mélangez-en plusieurs, des sucrés comme ceux de banane et goyave (il faut dire goi-yave, comme vous dites voi-yage !) avec ceux aux fruits de la passion et à l’ananas. Saupoudrez un nuage de cannelle, accrochez une tranche de carambole, ce fruit en forme d’étoile, au goût acidulé, idéal en haut du verre pour une jolie décoration. 

Pour ceux qui désirent une boisson plus enivrante, proposez un ti ’punch ou un planteur. Chacun a sa recette, la meilleure bien sûr ! 

Comment faire un ti-punch ?

Pour le ti ’punch, coupez un citron vert en quatre, écrasez-en un quart avec un pilon, dans le verre. Le citron vert étant souvent avare en jus, vous pouvez l’allonger de citron jaune. Le goût du vert sera prédominant. Ni vu, ni connu ! Ajoutez, au choix, deux cuillères à café de sucre de canne roux ou de sirop de canne. Le premier demande à être bien mélangé pour offrir sa saveur, le second est généreux immédiatement ! Ajoutez ensuite 5 centilitres de rhum. Blanc, pour un gout net, vieux, pour un punch plus rond en bouche. Laissez le citron vert dans le verre et ajoutez un ustensile pour mélanger. Et n’oubliez pas : jamais de glaçon… Non, non… 

A la Martinique, quand on dit du « vieux », on parle du rhum vieux. Le rhum est un alcool de canne, créé au XVIIe siècle. La Martinique est le premier département ultramarin, et le seul, a avoir eu une Appellation d’Origine Contrôlée pour son rhum, par un décret du 5 novembre 1996. L’AOC est un gage de qualité !

La différence entre le rhum agricole et le rhum non agricole est que le premier est produit à partir du jus de canne fermenté et le second des résidus de mélasse des sucreries. Plus simplement dit, d’un côté, la canne à sucre ne produit que du rhum, de l’autre, elle fait d’abord du sucre et ensuite, ce qui reste fait le rhum. Ça n’a l’air de rien, mais ça en change le goût ! 

Lorsque vous dégustez du rhum, si vous désirez ne conserver en bouche que les arômes du précieux breuvage, après chaque gorgée, buvez de l’eau, fraiche de préférence. La Kraz en créole, écrase le feu de l’alcool pour ne vous laisser que son goût. Vous pourrez alors en mesurer la caudalie, unité de persistance des arômes en bouche. 

Mais, revenons à notre apéritif ! Pour les palais délicats, désireux de mélanger le sucre des fruits et la ferveur de l’alcool, le Planteur ! Nous vous offrons « notre » recette : une bouteille de 75 centilitres de rhum blanc (ou paille, un rhum ambré qui a passé entre 18 mois et trois ans en fût. Vous pouvez aussi le faire avec du rhum vieux, de plus de 3 ans. Cela donnera au planteur une saveur plus douce, plus ronde). Des jus doux pour la saveur et l’onctuosité : banane et goyave par exemple, et du multi fruits pour amener une touche d’acidité. Pas de jus d’orange ! Un trait de grenadine, un de citron vert, de la cannelle. Mélangez le tout, ajoutez des glaçons ou mieux, mettez-le au réfrigérateur. 

Maintenant, pour parfaire le tout, quelques mets à grignoter : accras de morue, féroce d’avocat, verrine de saumon et de kiwi, boudin noir créole, petits pâtés créoles, jambon à l’ananas. 

Comment est fait le jambon de noel antillais - Plat noel antillais

Faites cuire un jambonneau dans de l’eau bouillante pendant 1 heure 45 minutes, avec de l’ail écrasé, un oignon piqué de trois clous de girofle, du vin blanc sec. Ensuite, coupez la couenne du jambonneau, badigeonnez-le de sirop de canne et mettez-le au four, pendant 10 minutes. Régulièrement, arrosez-le de son jus. Découpez des tranches d’ananas, faites les dorer dans une poêle avec du beurre salé. Couvrez le jambon des tranches d’ananas et remettez-le tout au four pendant 10 minutes. A déguster chaud ou froid, découpé en tranches fines. 

Comment faire les accras antillais ?

Les accras, les petits beignets que l’on adore, qui nous parlent d’ailleurs ! Vous pouvez les trouver, même en métropole, tout préparés. Surtout, ne les faites pas réchauffer au micro-onde, ils seront mous et gras. Si vous vous sentez une âme de chef, lancez-vous ! Prenez de la morue dessalée, émiettez-la. Hachez finement 5 cives ou cebettes, ces petits oignons blancs aux longues tiges vertes, 4 branches de persil, une de thym, un piment martiniquais, 5 gousses d’ail. Dans ce mélange, incorporez la morue, ajoutez 250 grammes de farine et un demi sachet de levure, mélangez le tout. Faites un puits au centre de la préparation et versez un verre d’eau en remuant, poivrez à votre convenance. Attention, point trop n’en faut ! Le piment pimente ! Séparez les jaunes des blancs de 2 œufs, versez les jaunes dans la pâte, battez les blancs en neige ferme et incorporez-les à la pâte. Laissez reposer pendant 30 minutes environ. Goûtez et salez si nécessaire. Dans un wok, par exemple, ou une grande poêle un peu profonde, faites chauffer de l’huile de colza. Bien chaude ! Prenez une cuillérée à soupe de pâte et versez-la dans l’huile. Les petites boules vont gonfler, dorer. Quand cela vous semble cuit, sortez-les avec une écumoire et mettez-les à égoutter sur du papier absorbant. Servez chaud ! Régalez-vous ! 

Qu' est ce que le feroce d'avocat ?

Le féroce d’avocat est un peu le guacamole de la Martinique. Un mélange de farine de manioc, de morue et d’avocat pays. Le côté féroce est apporté par le piment. Il vous faut mélanger la chair de l’avocat, la morue dessalée, du jus de citron vert, de l’ail écrasé, des piments (ou du piment ! selon que vous soyez féroces ou tout doux !), des cives émincées, du persil. A cela, vous incorporerez de la farine de manioc et 300 millilitres d’huile aussi neutre en gout que possible. Mettez le tout au frais, et dégustez-le avec des légumes crus, des toasts ou des chips de légumes. 

Pour amener à votre apéritif dinatoire un peu de fraicheur, coupez des lamelles de poisson fumé : espadon, marlin ou thazard. Si vous n’en trouvez pas, prenez de la truite ou du saumon. Dans une verrine, mettez le poisson. Puis, coupez en dés des kiwis. Disposez-les par-dessus. Arrosez de jus de citron vert. Prenez de la crème fraîche, fouettez-la, jusqu’à ce qu’elle soit légère et aérienne. Mettez une cuillère, gourmande, de crème sur le tout. Un tour de poivre, puis, ciselez par-dessus de la cive ou de la ciboulette. Recommencez l’opération pour autant de verrine que de convive. 

Les patés salés antillais creoles

Les petits pâtés créoles sont soit à la viande, au porc, soit aux légumes. Ils sont très consommés à Noël, mais vous n’êtes pas obligés d’attendre. Une pâte brisée, de la farce avec de la viande revenue avec des aromates. De l’oignon pays, du citron, du persil, des clous de girofle, quelques pincées de bois d’inde, de l’ail. Vous pouvez laisser aller votre imagination. Ah ! N’oubliez pas le piment. Antillais ! Rouge, vert, jaune, il se reconnait à sa forme carrée. Il est trapu et fort. Vous pouvez l’inclure dans vos préparations ou le servir à table, coupé en deux. Vous tapoterez délicatement le contenu de votre assiette. Sans lécher vos doigts après ! Vous étalez la pâte, avec un verre ou un emporte-pièce, vous découpez des ronds. Au centre de chacun, un peu de votre farce. Vous fermez avec un autre rond de pâte et vous soudez les bords en tapotant la pâte, humectée. Au pinceau, vous les badigeonnez de jaune d’œuf. 15 minutes au four, et hop ! Sur la table !

Tout est prêt ! Disposez sur la table un paréo coloré en guise de nappe, accordez des serviettes en papier à ses couleurs. Un peu de Kassav en musique de fond, ou les mélopées d’Eddy Louiss, jazzman français d’origine martiniquaise… An nou allé ! 

Et n’oubliez pas : l’abus d’alcool est dangereux, à consommer avec modération.